Contrôle anti-pollution : comment ça marche ?
La question de la pollution est devenue une préoccupation importante pour les gouvernants du monde. Pour pallier à ce problème qui crée de nombreux décès chaque année, plusieurs mesures ont été prises par ces pouvoirs publics. C’est le cas du contrôle anti-pollution, cette réglementation obligatoire, encore mal connue de tous.
Dans cet article, vous allez découvrir ce qu’est le contrôle anti-pollution et comment il fonctionne.
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Plan de l'article
Qu’est-ce que le contrôle anti-pollution ?
Le contrôle anti-pollution comme son nom l’indique est un test supplémentaire au contrôle technique des véhicules utilitaires légers. C’est un examen qui vise à mesurer et contrôler la diffusion polluante de ces véhicules. Il se fait suite à un contrôle technique très régulier et ne doit être en aucun cas pris à la légère, car cela donne lieu à une contre-visite.
Elle a été instaurée par la santé publique s’inscrit dans l’objectif de lutte contre la pollution. Cette mesure stipule que la conception, la commercialisation, l’entretien et l’utilisation des véhicules doivent diminuer l’émission des gaz nocifs et du CO2 dans l’environnement. De cette façon, ceux qui sont chargés d’effectuer le contrôle anti-pollution examinent l’état des gaz d’échappement. Et, tout en prenant en compte les mesures d’opacité et du taux de monoxyde de carbone ainsi que la valeur lambda du gaz d’échappement.
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Contrôle anti-pollution : pourquoi ?
Il est important de rappeler que le contrôle technique anti-pollution ne remplace en aucun cas le contrôle technique classique, mais s’ajoute à cela. Ceci a été fait à raison du danger que représente la pollution pour la santé publique de la population aussi bien pour le conducteur, les passagers que les usagers de la route.
Une loi rigoureuse s’avère obligatoire pour limiter les dégâts et renforcer les multiples mesures internationales prises. Le contrôle anti-pollution, puisqu’il s’agit de lui est issu d’une réglementation européenne et laissé à la charge des automobilistes eux-mêmes. Le test anti-pollution est mise en œuvre pour vérifier si les émissions polluantes de votre véhicule dépassent celles authentifiées à l’achat pour être réparé ou soumises à un décrassage avant toute contre-visite probable.
Quels sont les types de véhicules concernés ?
Cette réglementation ne s’applique pas à tous les véhicules. La soumission à cet examen est seulement imposée aux véhicules utilitaires légers connus sous le nom de (VUL). En effet, il est question des voitures qui ont plus de quatre ans d’existence et ceux dont le Poids Total Avec Charge (PTAC) est inférieur à 3,5 tonnes.
Si en supplément, le document de la carte grise du véhicule montre que c’est une carte grise reçue en ligne ou même s’il y est reporté la mention CTTE alors c’est un véhicule immatriculé en utilitaire. Les véhicules dont la mention fait état de VP (Véhicule Particulier) ne sont pas exemptés de ce contrôle. Il y a les pickups, les camionnettes, les fourgons, les véhicules spécialisés ou VTSU, les voitures de transport sanitaire ou VTST.
Aussi, les véhicules à diesel ou à essence sont également ciblés par cette mesure.
Contrôle anti-pollution : Où et quand ?
Cette exploration doit être réalisée dans un centre de contrôle accrédité. La visite doit être faite un an à peu près soit entre le onzième et le douzième mois qui suit la visite technique ou la contre-visite.
Généralement, la date limite est inscrite sur le procès-verbal du contrôle technique et sur la vignette. En effet, à l’issue de ce contrôle, il y a deux éventualités. Il est dit donc que soit votre véhicule pollué ou ne polluer pas. Dans le premier cas, il est simplement inscrit sur le certificat d’immatriculation la date de la prochaine visite. Au cas, où il serait vérifié que votre véhicule pollue, il doit obligatoirement avoir lieu une contre-visite complémentaire toujours à une date précisée sur le certificat préalablement indexé. Elle doit se faire deux mois après la visite dans le but de régler les différents réglages anti-pollution sur le moteur.
À chaque point de contrôle, il est indiqué le niveau de la gravité de la défaillance qualifiée de mineur, majeure ou critique. Ces deux derniers cas sont passibles d’une contre-visite ou d’une sanction en cas de non-respect des obligations liées à ce contrôle.
Quels sont les points à vérifier lors de ce contrôle ?
Plusieurs aspects entrent dans le cadre de ce contrôle, vous devez donc vous y préparer avant d’y aller. L’identification du véhicule, le contrôle des émissions polluantes et les témoins lumineux d’information sont les éléments précis sur lesquels le contrôle se fait.
Pour les émissions d’échappement, il s’agit de vérifier l’opacité des fumées d’échappements libérés par vos moteurs diesel ainsi que la valeur lambda et la teneur en CO2 des gaz d’échappement produits par les moteurs essence. Ce dernier cas est pour les tuyaux d’échappement. À la suite de cela, il sera fait un contrôle de OBD c’est-à-dire système de diagnostic embarqué dans l’intention de déterminer d’éventuelles pannes ou dysfonctionnements sur le plan des dispositifs de filtration des émissions polluantes. L’automobile qui ne pollue pas est atteinte à une vérification d’identification de véhicules ainsi qu’à un contrôle de luminosité.