Un chiffre, une date, un seuil : voilà ce qui sépare la liberté de circuler sur un scooter électrique de la nécessité de présenter un permis. Pourquoi ? Parce que la réglementation ne tolère aucune approximation : la puissance, la vitesse et l’âge du pilote fixent le cadre, sans appel.
Un cyclomoteur électrique affichant 50 cm³ ne requiert pas systématiquement un permis, sauf si le conducteur est né après le 1er janvier 1988 : dans ce cas, le permis AM s’impose. Dès que la puissance dépasse les 4 kW ou la cylindrée grimpe au-delà de 50 cm³, le permis B ou le permis A1 devient obligatoire. Certains scooters, bridés à 45 km/h, permettent d’échapper à l’obligation du permis mais pas à celle de l’assurance ni au port du casque homologué.
La loi distingue strictement les scooters électriques assimilés à des cyclomoteurs et ceux classés comme motos légères. Cette séparation définit qui peut conduire quoi, à quel âge et sous quelles conditions. Chaque catégorie impose des règles différentes, liées à la puissance du véhicule et à la date de naissance du conducteur.
Comprendre la réglementation actuelle sur les scooters électriques
Le scooter électrique est soumis aux exigences du code de la route en France. Le type de modèle, sa puissance et l’âge du conducteur déterminent les obligations à respecter. Les véhicules équivalents à un 50 cm³, limités à 45 km/h et à 4 kW, nécessitent le permis AM pour les personnes nées après le 1er janvier 1988. Accessible dès 14 ans, ce permis s’obtient via une formation pratique de 8 heures, issue du fameux brevet de sécurité routière (BSR). Les conducteurs plus âgés peuvent s’en passer, mais doivent impérativement assurer leur deux-roues.
Si la puissance du scooter dépasse 11 kW ou s’il s’agit d’un modèle équivalent à un 125 cm³, le permis A1 est nécessaire, accessible dès 16 ans après avoir passé un examen et suivi une formation. Pour les scooters plus puissants, jusqu’à 35 kW, le permis A2 s’impose dès 18 ans. Et si la machine va au-delà de 35 kW, il faudra patienter deux ans de permis A2 et avoir au moins 20 ans pour prétendre au permis A. Quant au permis B, il permet de conduire une 125 cm³ électrique, à condition de suivre une courte formation complémentaire.
À chaque sortie, tous les scooters électriques doivent être immatriculés, disposer d’une carte grise à jour et être couverts par une assurance responsabilité civile. La liste des équipements obligatoires n’est pas négociable : casque homologué, gants certifiés CE et gilet réfléchissant à porter en cas d’arrêt d’urgence. La sécurité prime, et la législation encadre strictement chaque aspect.
Quels modèles peuvent être conduits sans permis ?
Dans le monde du scooter électrique, la loi française distingue précisément les modèles qui peuvent être conduits sans permis. Seuls les équivalents à un 50 cm³ thermique, bridés à 45 km/h et limités à 4 kW, entrent dans cette catégorie. Mais cette souplesse ne concerne que les personnes nées avant le 1er janvier 1988. Pour elles, aucune formalité n’est exigée pour prendre le guidon d’un deux-roues électrique de cette puissance.
Pour tous les autres conducteurs, le permis AM (anciennement BSR) est requis dès 14 ans. Pas d’exception : la règle s’applique à toute personne née après le seuil fixé par la loi. Ces scooters électriques se destinent à la circulation urbaine uniquement : ni autoroute, ni voie rapide. Le code de la route reste intraitable : ces véhicules sont bannis des grands axes réservés à la vitesse.
Pour clarifier, voici ce qui caractérise ces modèles accessibles sans permis :
- Les scooters électriques équivalents à 50 cm³ sont accessibles sans permis uniquement pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988
- Vitesse maximale strictement limitée à 45 km/h
- Puissance plafonnée à 4 kW
- L’accès aux autoroutes et voies rapides est interdit
La réglementation ne laisse aucune place au hasard sur la question puissance et vitesse. La moindre modification technique, qu’un moteur développe ne serait-ce qu’un kilowatt supplémentaire, et l’obligation du permis s’impose. Mieux vaut rester vigilant quant à la conformité de son engin, au risque de se heurter à la rigueur des contrôles routiers.
Puissance, cylindrée et permis requis : ce que dit la loi
La législation française segmente l’accès au scooter électrique en fonction de la puissance du véhicule. Pour un modèle équivalent à 50 cm³, limité à 4 kW et à 45 km/h, le permis AM est exigé pour tout conducteur né après le 1er janvier 1988. Dès 14 ans, il suffit de suivre une formation de huit heures en auto-école, alternant théorie et pratique.
Si le scooter électrique dépasse 4 kW, la loi le classe dans la catégorie des 125 cm³. Il faut alors décrocher le permis A1, accessible à partir de 16 ans, après une formation complète : code de la route spécifique, conduite sur route et examen final. Les titulaires du permis B (voiture) peuvent également accéder aux scooters 125 cm³ électriques, à condition d’avoir deux ans de permis et de suivre une formation complémentaire de sept heures.
Dès que la puissance franchit le seuil des 11 kW, le permis A2 devient obligatoire à partir de 18 ans. Pour conduire un scooter électrique de plus de 35 kW, il faut deux ans de permis A2 et avoir au moins 20 ans pour passer le permis A. La loi ne laisse aucune zone d’ombre : chaque catégorie de puissance ou de vitesse impose un permis précis, obtenu après une formation rigoureuse.
Les différents permis et leurs conditions se résument ainsi :
- Permis AM : pour les scooters ≤ 4 kW, ≤ 45 km/h, accessible dès 14 ans après 8 h de formation
- Permis A1 : pour les scooters ≤ 11 kW, accessible dès 16 ans avec formation et examen
- Permis A2 : pour les scooters de 11 à 35 kW, accessible dès 18 ans
- Permis A : pour les scooters de plus de 35 kW, accessible dès 20 ans après deux ans de permis A2
- Permis B + formation 7h : pour les scooters ≤ 11 kW, réservé aux titulaires du permis B depuis plus de deux ans
Permis scooter et permis moto : quelles différences à connaître ?
Les distinctions entre permis scooter électrique et permis moto sautent aux yeux, tant dans le contenu des formations que dans l’étendue des droits accordés. Le permis AM, remplaçant du brevet de sécurité routière (BSR) depuis 2013, cible spécifiquement les scooters électriques équivalents à 50 cm³. Accessible dès 14 ans, il s’obtient après huit heures de formation en auto-école agréée, sans passage devant l’examinateur. Il s’agit d’un niveau d’exigence minimal, centré sur la sécurité et la conduite urbaine.
Pour piloter un scooter plus nerveux, équivalent 125 cm³ et jusqu’à 11 kW, le permis A1 est requis. À ce stade, la formation devient plus poussée : code spécifique, conduite sur route, examen. Le permis A2 prend la relève pour les modèles électriques entre 11 et 35 kW. Quant au permis A, il donne accès à la puissance maximale, mais seulement après deux ans de permis A2 et à partir de 20 ans.
Le permis B occupe une place à part : il autorise la conduite d’un scooter électrique 125 cm³ pour peu que le conducteur justifie de deux ans d’expérience et suive une formation complémentaire de 7 heures. Chaque palier impose ses propres règles, sa formation, ses responsabilités. La montée en gamme s’accompagne d’un niveau d’exigence croissant, tant sur le code de la route que sur la maîtrise de la machine. Ce qui distingue fondamentalement le permis scooter du permis moto : le degré d’exigence et la polyvalence du précieux sésame.
À l’heure où le deux-roues électrique trace sa route en ville comme à la campagne, une certitude demeure : sur la question du permis, la France ne laisse aucune place à l’improvisation. À chacun de choisir son guidon en connaissance de cause, et d’en assumer la responsabilité, casque vissé sur la tête, permis dans la poche et vigilance à chaque virage.

