Assurer sa voiture au nom de ses parents : les inconvénients

En raison des prix appliqués en termes d’assurance auto pour les jeunes conducteurs, certains parents assurent leur voiture en leur nom. Cependant, cette pratique présente de nombreux risques, déjà qu’elle est illégale. Découvrons alors dans cet article quelques inconvénients qui y sont liés.
Plan de l'article
Les inconvénients d’assurer sa voiture au nom de ses parents
Assurer sa voiture au nom de ses parents ou d’un autre présente plusieurs inconvénients. En effet, cela revient horriblement cher en ce qui concerne les risques encourus. Notons que la plupart des conducteurs concernés par cette assurance sont des jeunes de moins de 26 ans. Cette tranche d’âge est deux à trois fois plus exposée aux accidents. Au cas où la voiture assurée aurait un accident, la compagnie d’assurance effectue une enquête. Comme dans n’importe quel cas de sinistre, elle indemnise l’éventuelle victime de la situation. Cependant, pour récupérer la somme versée, elle se retourne contre les parents, du moment où l’assurance du véhicule est en leur nom.
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En principe, une voiture doit être assurée au nom de son conducteur. S’il doit avoir un conducteur secondaire, celui-ci devra faire une utilisation occasionnelle de l’auto. Par contre, pour une utilisation plus fréquente pour des raisons diverses, il faudra que l’assureur en soit informé. Autrement, il s’agira d’une fausse déclaration intentionnelle qui pourrait très vite dégénérer et devenir problématique.
Assurer une voiture au nom de ses parents : les raisons de ce choix
Plusieurs raisons expliquent le fait que certains parents assurent la voiture de leur enfant en leur nom. Il faut rappeler les jeunes conducteurs sont plus exposés aux risques d’accident. Pour cette raison, leur assurance est plus coûteuse que celle qui revient à un conducteur plein d’expériences. Du coup, la tentation que les parents s’en mêlent est grande, le but étant de faire profiter à leur enfant leurs tarifs.
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La réelle cause de ce choix des parents réside dans le coût de l’assurance auto jeune conducteur. En moyenne, ce montant est de 80 € /mois. Chez certains assureurs, cette prime mensuelle est de 110 €, voire 140 €. Mais en réalité, cette surtaxe permet à la compagnie de se protéger contre les éventuelles pertes financières dues à l’indemnisation des jeunes conducteurs. Au bout d’une année cependant, il faut noter que ce coût est revu à la baisse.
Conseils pour trouver une bonne assurance auto jeune conducteur
Pour la plupart des compagnies d’assurance, les jeunes conducteurs présentent un grand risque sur la voie. Logiquement, cela se justifie par leur manque d’expérience au volant. Dans ces conditions, il n’est pas toujours aisé de trouver un contrat pas cher. Néanmoins, il existe quelques astuces pour économiser sur votre assurance auto jeune conducteur. Sachez tout d’abord qu’aucune couverture auto n’est spécifique aux jeunes conducteurs. De fait, vous devez choisir une assurance classique, au tiers ou tous risques. Mais, quelle que soit l’assurance pour laquelle vous optez, n’hésitez pas à souscrire à certaines garanties en options. Ces dernières doivent s’adapter à votre conduite. Ainsi, vous serez mieux couvert et vous pourrez efficacement contrôler votre budget.
Comme garanties optionnelles, on peut citer :
- La garantie dépannage ;
- La garantie bris-de-glace ;
- La garantie protection juridique ;
- La garantie catastrophes naturelles.
À ces dernières, peut s’ajouter la garantie personnelle du conducteur. Par ailleurs, n’hésitez pas à faire appel à un courtier en assurance auto pour trouver l’assurance qui vous convient le mieux. Il vous permettra par exemple de bénéficier de certains avantages, notamment lors de l’ouverture d’un compte bancaire.
Assurance auto : entre obligations et solutions alternatives
Si souscrire une assurance auto est une nécessité légale, il n’en reste pas moins que les solutions pour réduire la facture ne manquent pas. De nombreux jeunes conducteurs confrontés à des primes élevées tentent d’y échapper en assurant leur voiture au nom de leurs parents, avec les risques que cela implique. Mais plutôt que de jouer avec les limites de la légalité, pourquoi ne pas explorer des alternatives plus avantageuses et… parfaitement légales ?
Plutôt que de risquer des sanctions pour fausse déclaration, certaines options méritent d’être étudiées. Le choix d’un véhicule peu puissant, l’adhésion à une assurance au kilomètre ou encore le passage par un courtier peuvent en effet permettre de réduire considérablement les coûts. Mais il existe aussi d’autres astuces, souvent méconnues, qui valent le détour.
Certaines compagnies d’assurance proposent par exemple des contrats évolutifs : plus un jeune conducteur adopte une conduite prudente, plus sa prime diminue grâce à un système de bonus accéléré. D’autres accordent des réductions aux conducteurs qui suivent un stage de conduite post-permis. Autre option intéressante : l’assurance connectée, qui utilise un boîtier télématique qui analyse les habitudes de conduite. Une conduite souple et respectueuse du code peut ainsi permettre de bénéficier de réductions substantielles sur la prime d’assurance.
Mais au-delà de ces astuces, n’hésitez pas à vous tourner vers des solutions innovantes qui combinent économies et engagement écologique. Certaines enseignes proposent désormais des véhicules de courtoisie électriques aux conducteurs en panne ou en réparation. Une option maligne pour tout jeune conducteur qui, en cas de besoin, peut assurer son véhicule temporairement, sans dépenser une fortune et en découvrant les avantages d’une conduite plus responsable.
Cette initiative permet à la fois d’éviter les déconvenues de transport lors d’une immobilisation et d’adopter une conduite plus verte, le temps de quelques jours. Une solution doublement gagnante, qui préserve aussi bien le portefeuille que l’environnement. Et qui sait ? Avec l’essor des mobilités durables, ce type d’initiative pourrait bien inspirer de nouvelles offres d’assurance adaptées aux jeunes conducteurs !