Pays interdisant les moteurs à combustion : aperçu des restrictions à venir

En plus, des pays prennent des mesures pour interdire les moteurs à combustion interne afin de lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air. Ces initiatives visent à promouvoir les véhicules électriques et hybrides, tout en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles.
En Europe, des nations comme la Norvège et l’Allemagne ont déjà fixé des échéances pour cette transition, tandis que d’autres pays suivent le mouvement avec des plans similaires. Aux États-Unis, certains États comme la Californie imposent aussi des restrictions strictes. Cette évolution marque un tournant significatif dans la manière dont le monde envisage la mobilité et la protection de l’environnement.
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Plan de l'article
Les pays ayant annoncé l’interdiction des moteurs à combustion
Europe
- Norvège : fixé l’objectif d’élimination progressive des voitures à essence.
- Union européenne : approuvé une loi interdisant la vente de voitures à essence.
- Allemagne, France, Royaume-Uni, Suisse : prévoient l’élimination progressive des voitures à essence.
- Pays-Bas, Belgique, Suède, Grèce, Slovénie : envisagent l’élimination progressive des voitures à essence.
Amérique du Nord
- Californie : fixé une date pour l’élimination progressive des voitures à essence, suivie par Washington, Oregon, Massachusetts, New York et Vermont.
- Canada : annoncé l’élimination progressive des voitures à essence.
Asie
- Viêt Nam, Indonésie, Japon, Singapour : annoncé l’élimination progressive des voitures à essence.
Autres régions
- Sri Lanka : fixé l’objectif d’élimination progressive des voitures à essence.
- Cap-Vert : signé la déclaration de la COP26.
- Ethiopie : annoncé la fin de l’importation de voitures thermiques.
La diversité des pays engagés montre l’ampleur globale du mouvement vers des véhicules plus verts. Tandis que certains pays comme la Norvège et la Californie ont déjà fixé des dates précises, d’autres en sont encore à l’étape de l’élaboration des plans. Cette tendance mondiale met en lumière la volonté collective de réduire les émissions de CO2 et de favoriser l’adoption des technologies électriques.
Les échéances et objectifs intermédiaires
La transition vers une mobilité plus verte impose des jalons précis. La Norvège se distingue en fixant une échéance pour l’élimination progressive des voitures à essence d’ici 2025.
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En Californie, l’objectif est de mettre fin à la vente de nouvelles voitures à moteur thermique d’ici 2035. La décision de l’État a été suivie par d’autres comme Washington, Oregon, Massachusetts, New York et Vermont.
Sous la présidence de Joe Biden, les États-Unis visent à ce que 50 % des ventes de véhicules soient électriques d’ici 2030.
En Europe, Ursula von der Leyen et la Commission européenne soutiennent une transition complète vers les voitures électriques d’ici 2035. Un plan de soutien pour accompagner cette transition sera présenté prochainement.
Pays/État | Échéance | Objectif |
---|---|---|
Norvège | 2025 | Élimination progressive des voitures à essence |
Californie | 2035 | Fin des ventes de nouvelles voitures thermiques |
États-Unis | 2030 | 50 % des ventes de véhicules électriques |
Union européenne | 2035 | Transition complète vers les voitures électriques |
Objectifs intermédiaires
Pour réussir cette transition, plusieurs objectifs intermédiaires sont mis en place. La Commission européenne prévoit des étapes clés pour soutenir l’infrastructure de recharge.
Le Sri Lanka a aussi fixé un objectif d’élimination progressive des voitures à essence d’ici 2040. Ces étapes permettent de maintenir le cap vers une mobilité durable tout en assurant une transition en douceur pour les consommateurs et les industries.
La diversité des échéances montre l’adaptation des politiques aux réalités locales, tout en poursuivant un objectif commun : réduire drastiquement les émissions de CO2.
Les impacts économiques et environnementaux attendus
La transition vers une mobilité durable promet des retombées significatives sur le plan économique et environnemental. Les premiers bénéficiaires seront sans doute les constructeurs automobiles investissant massivement dans les technologies électriques. Toutefois, les associations professionnelles telles que l’Anfia ont demandé un plan stratégique pour accompagner le secteur automobile dans cette transition.
Les effets environnementaux sont tout aussi majeurs. L’organisation Transport & Environment préconise le maintien des objectifs de réduction de CO2 pour les voitures afin de maximiser les bénéfices écologiques.
Conséquences économiques
- La Commission européenne devrait présenter un plan de soutien aux voitures électriques, incluant des incitations paneuropéennes, soutenues par l’Unrae.
- L’association Acea plaide pour une souplesse dans les règles d’émissions de CO2 afin de permettre une transition plus graduelle pour les industries.
- Les constructeurs devront s’adapter aux nouvelles normes, ce qui pourrait entraîner des coûts de production plus élevés à court terme.
Effets environnementaux
La réduction des émissions de CO2 reste l’objectif principal. Selon Frans Timmermans, la réduction des émissions de véhicules lourds est aussi fondamentale. Les interdictions prévues permettront de diminuer la pollution atmosphérique et de lutter contre le changement climatique.
L’impact sur la santé publique ne doit pas être sous-estimé. Moins de pollution signifie moins de maladies respiratoires et cardiovasculaires, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens.
Les gouvernements et les organisations internationales doivent coordonner leurs efforts pour garantir que cette transition soit bénéfique à tous les niveaux. La collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que le soutien financier, seront des éléments clés pour réussir cette transformation vers une mobilité plus verte.
Les défis et controverses autour de ces interdictions
Les interdictions des moteurs à combustion suscitent des débats passionnés. Certains pays, comme le Connecticut et le Delaware, ont retiré leur décision de suivre l’exemple de la Californie. Ces États mettent en avant des préoccupations liées à l’infrastructure de recharge et aux coûts de transition pour les consommateurs et les entreprises.
L’approbation par le Parlement européen de la fin des ventes de voitures neuves à moteur thermique d’ici 2035 a aussi fait des vagues. Les constructeurs et les consommateurs s’interrogent sur la faisabilité de cette échéance. Les coûts engendrés par la mise à jour des lignes de production et la nécessité de former les travailleurs à de nouvelles compétences représentent des défis considérables.
Principaux points de tension
- La disponibilité des infrastructures de recharge électrique demeure un obstacle majeur.
- Les coûts de production pour les véhicules électriques restent élevés, impactant les prix de vente.
- La formation des travailleurs et l’adaptation industrielle nécessitent des investissements importants.
Les interdictions envisagées dans divers pays, dont la Norvège, le Viêt Nam et l’Union européenne, illustrent la diversité des approches et des défis. Chacun de ces territoires doit naviguer entre impératifs environnementaux et réalités économiques. La transition vers des véhicules électriques exige une coordination sans faille entre gouvernements, industries et consommateurs pour garantir un succès durable.